Six heures
silence sur Téhéran
solitude des ruelles
pavées, sombres, et dans les allées du bazar
aux échoppes closes
aux voûtes muettes
Grilles de métal
promeneurs seuls
bientôt sept heures
et les regards qui suivent le vacarme de ma valise
Je cherche un café chaud
une place animée une terrasse vivante
l’amertume exotique du café trop fort
l’écoeurement diabétique des petites pâtisseries
Huit heures
grandes avenues, lotissements de béton
flux tendu des voitures
ce soir je pars pour Shiraz
la ville de Hafiz et la ville de Saadi