Dimanche dernier en huit, Bologne tout entière était sur les pavés. Après quinze ans d’une vie conjugale erratique, émaillée de ruptures et de réconciliations (tu vois bien qu’il n’y a que moi pour te rendre heureuse/puisque c’est ça je retourne chez ma mère), une sombre affaire de prostitution sonne le glas-glas-glas d’une relation tumultueuse. Silvio (qui est las, las, las) a beau arguer qu’il avait payé Ruby sur l’ongle, la coupe qui fait déborder le vase est pleine.
Au menu du jour: des femmes unite, diverse, libere. Cependant, toute pancarte ou bannière vitupérante et colorée était la bienvenue.
La composition de la foule était comparable à celle d’un white russian (50% de vodka, 30% de lait, 20% de liqueur de café et une poignée de glaçons). Cela représentait sensiblement les proportions de femmes, d’hommes, de gamins et de photographes montés sur les barrières et les conteneurs à ordures.
Feu vert à la manif !
En jaune et rose
Mais que veulent les femmes?
Dernier tome d’Enid Blyton: Le club des cinq manifeste, avec un papillon multicolore en guest-star sur la Piazza Maggiore
…et le papillon de prendre son envol.