Il faut toujours douter des beaux esprit. Quand Chevallier (ou Laspalès) nous prétend qu’il est plus facile de conclure que d’introduire, il ne faut pas le croire.
En un sens, il assez facile d’écrire son dernier message: un blogueur doit être particulièrement doué pour écrire un blog sans dernier message, de même qu’un cheminot, lorsqu’il n’est pas en congé, doit montrer la plus grande ingéniosité pour résoudre le problème des accidents de décrochage de wagons en supprimant tous les derniers wagons des trains.
Fallait-il donc s’arrêter à 119 messages? Ou bien continuer jusqu’à 191 ou 911? Les blogueurs dithyrambiques qui touchent au chiffre 911 gagnent-ils une Porsche? Ou bien un proche compatissant décroche-t-il le combiné pour appeler nine-one-one: « we got a blogger situation » ?
J’aurais sinon pu continuer dans la bichromie du jaune et du rouge: après le jaune impérial chinois, le jaune solaire des places italiennes; après le rouge communiste de Pékin, le rouge communiste de Bologne…
Mais enfin de compte, conclure a ses privilèges: si le fumeur matinal n’a droit qu’à une seule première cigarette, l’ivrogne passe ses grands soirs à enchaîner les « derniers » verres. J’enchaîne donc les derniers messages.
Quant à la cigarette matinale, elle commence avec Stendhal, Raphaël et la dissuasion nucléaire.
Merci pour ce blog, Aurélien ! Vivement le nouveau, il me tarde de découvrir Bologne et ses environs !