On rejoint la route principale. A l’intersection, des vieilles dames stationnées sous des auvents prennent le bus d’assaut et toquent aux vitres, exhibant de beaux œufs blancs à vendre, et qui font envie. Je sors de mon sac un paquet de biscuits secs, une spécialité de Tsong-ts’iang : bien bourratifs, fourrés à la pâte de haricot rouge. Une lampée d’eau, et j’en fais mon repas de midi.
A la gare de Tsong-ts’iang, de retour après ce crochet de deux jours par le Mont de la Lune, je change illico pour le bus de Zhaoxing (« Tchao-sing », 肇星), village Dong cette fois et ma prochaine étape. Rien, mais rien ne me convaincrait de refaire le tout de cette ville morte, fût-ce près de la gare ; j’attends dans le bus son départ. Trois heures plus tard, je suis à Zhaoxing.
Ah si, quand même; Tsong-ts’iang c’est ça:
Ca donne ‘achement envie. Allez, c’est parti.