Samedi dernier, on se prend pour des Lyonnais, pour qui le ski est un peu comme un balade à Fontainebleau, avec le Mont-Blanc remplaçant l’ombre de Napoléon.
Réservation express, à 8h30 la navette part pour Nanshan, à 10h on pourrait se dire au pied des pistes si seulement on voyait dans quelle direction il faut regarder.
On se retrouve là:
La location du matériel se fait à la chinoise, c’est-à-dire dans un vrai souci de concurrence à un seul acteur. Skis, forfait, combinaison, lunettes se louent au même guichet pour un prix presque forfaitaire. Dans un grand hall, on perçoit l’ensemble, préréglé, prêt à skier.
Pour ceux qui veulent plus de six pistes, qu’ils se souviennent du brouillard alpin et qu’ils soupirent:
D’en haut (si je puis dire…), on plonge sur la ville qui bourgeonne de nouveaux immeubles. Toutes les montagnes alentour sont vierges de neige et s’étagent en écrans jusqu’à l’horizon.
La neige qui couvre la station de ski a-t-elle été ramenée à la pelle par de courageux employés municipaux? En effet, pas de canon par chez nous.
Cette impression de facilité est étonnante: dans l’espace d’une journée, tout est mis en oeuvre dans ce beau pays pour un loisir démocratique et universel.
Et n’oublions pas, au sommet de la station, la pagode de rigueur.