Acte 1 : Google c’est le mal. Starbucks du café virtuel, Mac Do du fast-thought, Coca d’informations pétillantes, ses tentacules enserrent le globe et nous enserrent. Google recherche, Google fait de la pub, Google téléphone, c’est le Schtroumf des temps modernes. Quand il s’implante en Chine, ce grand avocat de la liberté répercute la politique de censure du gouvernement. Depuis peu, il s’attaque même au bastion sacré du livre de papier qu’il annihile dans un autodafé de zéros et de uns.
Acte 2 : La Chine, c’est aussi le mal. Un quart de l’humanité que l’ambition prend de rattraper notre niveau de vie, c’est forcément douloureux. En plus, il paraît que la liberté d’expression, rayonnée d’Occident, s’arrête comme Tchernobyl aux frontières du pays. La Chine nous fait presque oublier notre ennemi traditionnel, le pudding anglais. C’est dire !
Acte 3 : Alors quand la Chine attaque Google, qui est la victime, qui l’agresseur ? Le pauvre agneau blanc, aux 1 000 000 de candidatures par an ? Ou l’Empire qui s’éveille ? Lutte au pays des géants – et la terre tremble sous le petit peuple – ou dialectique entre deux maux ?