Sanlitun, quartier d’expatriés animés et animé d’expatriés. Un soir en rentrant, je passe une grande cour vide et monte dans un immeuble en verre, où des groupes d’ombres baguenaudent entre des oeuvres d’art contemporain. Visite non/peu/mal guidée.

Ici, des mauvais esprits pourraient penser que ce sont plus des tabourets que des oeuvres d’art, mais qui sait?

Apparemment, le manager n’est pas là. On comprend mieux l’état des lieux, mais on ne cherche pas à imaginer ce qu’il mange.

Bal de robes fantômes, de pendus, d’exuvies. Un souffle d’air – il manque une valse de Strauss sur un violon fêlé et le cliquetis de squelettes d’un clavecin désaccordé.

Leurs cavaliers de papier paraissent plus avenants. A l’automne, tombent-ils?

Ah non ! Ca c’est les travaux en sortant.

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